Récapitulatif du lexique propre aux activités du Syndicat Mixte de la Basse Vallée de la Risle.

Aménagement du territoire

C’est l’action et la pratique de disposer avec ordre, à travers l’espace d’un pays et dans une vision prospective, les hommes et leurs activités, les équipements et les moyens de communication qu’ils peuvent utiliser, en prenant en compte les contraintes naturelles, humaines et économiques, voire stratégiques (source d’après Paul MERLIN).

Amphibiens

Les amphibiens anciennement « batraciens », forment une classe de vertébrés tétrapodes. La branche de la zoologie qui les étudie est l’herpétologie, plus précisément la batrachologie. À la différence des amniotes (reptiles, mammifères et oiseaux) qui ont acquis leur indépendance de l’eau du fait de la protection de l’embryon et du fœtus dans un sac amniotique imperméable, les amphibiens ont le plus souvent le besoin de déposer leurs œufs dans l’eau, desquels émerge une larve aquatique appelée têtard qui se métamorphosera plus tard en forme adulte.

Bassin Versant

Un bassin versant, également appelé bassin hydrographique, est un territoire délimité par des lignes de crête, dont les eaux alimentent un exutoire commun : cours d’eau, lac, mer, océan, etc.

Berge

Bord permanent d’un cours d’eau situé au-dessus du niveau normal de l’eau. La berge est caractérisée par sa forme transversale (berge en pente douce, berge abrupte), sa composition (sableuse, marneuse), sa végétation (herbacée, arbustive. Fréquemment soumises au débordement et à l’érosion du courant, les berges sont des habitats pour de nombreuses espèces. Les hirondelles de rivages profitent des berges vives et abruptes pour y faire leur nid. Les écrevisses, les poissons et les macro-invertébrés se servent des abris sous berges ou des systèmes racinaires des arbres de la ripisylve pour se cacher, se reproduire ou se nourrir (source d’après l’AFB)

Biodiversité

Ce mot rendu célèbre par le scientifique américain Edward O. Wilson à Rio (1992), est une contraction de “diversité biologique” ou “biodiversity” pour qualifier le tissu vivant de notre Planète. Il recouvre l’ensemble des formes de vie sur Terre, les relations qui existent entre elles et avec leurs milieux depuis l’origine commune de la vie, c’est-à-dire plus de 4,5 milliards d’années. La biodiversité se décline à plusieurs niveaux, diversité des gènes, des espèces (dont l’Homme) et des écosystèmes (milieux) (source d’après la Fondation Nicolas HULOT).

Bois

Terrain planté d’arbres ou matière dure (tissu végétal) qui constitue le tronc, les branches et les racines des grands végétaux, formée par des vaisseaux conduisant la sève brute, les fibres et le parenchyme (source d’après le Larousse).

Corridor ÉCOLOGIQUE

Ces milieux très particuliers et très diversifiés (ripisylve, rivière, mare, haies, bande enherbée….) sont caractérisés par une grande biodiversité et de nombreuses fonctionnalités d’ordre biologique, environnemental et sociétal. Ils forment une zone tampon entre les milieux naturels et les milieux artificialisés. Les corridors écologiques permettent le transfert des espèces pour leur assurer leurs fonctions biologiques vitales (repos, alimentation, reproduction) (source d’après le conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité) .

Crue

Phénomène caractérisé par une montée plus moins brutale du niveau d’un cours d’eau, liée à une croissance du débit jusqu’à un niveau maximum. Ce phénomène peut se traduire par un débordement du lit mineur. Les crues font partie du régime d’un cours d’eau. En situation exceptionnelle, les débordements peuvent devenir dommageables par l’extension et la durée des inondations (en plaine) ou par la violence des courants (crues torrentielles). On caractérise aussi les crues par leur période de récurrence ou période de retour (voir récurrence) (source d’après l’AESN).

Débit

Volume d’eau qui traverse une section transversale d’un cours d’eau par unité de temps. Les débits des cours d’eau sont exprimés en m3/s. Pour les petits cours d’eau, ils sont exprimés en l/s. Les débits d’exploitation des eaux pour les usages sont suivant les cas exprimés aussi en m3/mn,m3/j, m3/an. Il en est de même pour les débits d’eaux souterraines (source d’après l’AESN).

Débordement

Sortie du cours d’eau qui dépasse ses berges et se répand au-delà de son lit mineur (source d’après le Larousse).

Délimitation

Le fait d’établir une limite entre parcelles accolées.

Dépôt

Ici, il s’agit d’accumulation de cailloux, de sédiments ou de bois observés dans les rivières, appelés aussi atterrissement ou embâcle. Les atterrissements peuvent être mobiles lors des crues ou finir par se végétaliser formant ainsi un ilot.

Eau

C’est une substance chimique constituée de molécules d’hydrogène et d’oxygène (H2O). L’eau est présente sous plusieurs formes : états solide (glace), liquide (eau de mer, eau douce, eau potable) et gazeux (vapeur d’eau). L’eau, essentielle pour l’ensemble des organismes vivants (y compris pour l’Homme) est donc un constituant biologique d’importance. Compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l’économie (multiples usages), de sa quantité limitée et de son inégale répartition sur Terre, la gestion de l’eau est aussi l’objet de forts enjeux géopolitiques (or bleu).

ÉCOSYSTÈME

Ensemble des êtres vivants (la biocénose), des éléments non vivants et des conditions climatiques et géologiques (le biotope) qui sont liés et interagissent entre eux et qui constitue une unité fonctionnelle de base en écologie. L’écosystème aquatique est décrit généralement par : les êtres vivants qui en font partie, la nature du lit et des berges, les caractéristiques du bassin versant, le régime hydraulique, et la physico-chimie de l’eau (source d’après le ministère de l’environnement et l’AFB).

Écotone

Zone de transition à la frontière de deux écosystèmes. Ces milieux sont d’une importance capitale pour la biodiversité car ils sont très particuliers : les berges d’un cours d’eau, les zones humides, les lisières forestières constituent des écotones (source d’après l’AFB).

Embâcle

C’est une accumulation de débris le plus souvent ligneux (branches, bois mort, arbres…) obstruant le lit du cours d’eau et limitant l’écoulement de l’eau.

 Érosion

Ensemble des phénomènes qui enlèvent des matériaux à la surface d’une roche ou d’un sol, le plus souvent par la pluie, le vent et les vagues. Elle peut être d’origine physique, chimique voire biologique (source d’après l’AESN).

espace de Mobilité

Ou fuseau de mobilité d’un cours d’eau. Il est défini par l’arrêté du 24/01/2001 relatif à l’exploitation des carrières comme l’espace du lit majeur à l’intérieur duquel le lit mineur peut se déplacer. Il est évalué par l’étude d’impact en tenant compte de la connaissance de l’évolution historique du cours d’eau et de la présence des ouvrages ou aménagements significatifs, à l’exception des ouvrages et aménagements à caractère provisoire, faisant obstacle à la mobilité du lit mineur (source d’après l’AESN).

Faciès

Unité morphodynamique d’un cours d’eau, présentant une homogénéité longitudinale de la pente de la surface de l’eau et des distributions des hauteurs d’eau, des vitesses du courant et de la granulométrie du substrat. La longueur d’un faciès peut varier d’une à quelques fois la largeur du lit mouillé. A titre d’exemple, on peut citer trois grands types de faciès contrastés : les mouilles (pente relativement faible, fortes hauteurs d’eau, faibles vitesses), les rapides (pente élevée, fortes vitesses du courant, substrat composé majoritairement de gros blocs) et les plats (pente moyenne, vitesses moyennes et uniformes, hauteurs d’eau plutôt faibles, profil en travers symétrique et régulier, granulométrie moyenne et homogène) (source IRSTEA anciennement Cemagref).

Faune

Ensemble des espèces vivantes animales constituant un peuplement ou une zoocénose. Désigne aussi l’ensemble des animaux propres à une région ou à une époque géologique donnée (source d’après IFREMER).

Filtre

Flore

 Ensemble des espèces végétales croissant dans un espace géographique ou un milieu donné (source d’après ADEME).

Frayère

Lieu de reproduction des poissons, des amphibiens, des mollusques et des crustacés (ils y pondent leurs œufs). Les bancs de graviers, les bras morts, les forêts alluviales, les prairies inondables, les racines d’arbres constituent ces zones de frai. Chaque espèce, en fonction de sa stratégie de reproduction se reproduit dans un habitat en particulier (source d’après l’AFB).

Gestion équilibrée et durable de la ressource de l’eau

Selon la Loi sur l’eau de 1992, gestion visant à assurer la préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides, la protection contre les pollutions et la restauration de la qualité des eaux (…), le développement et la protection de la ressource en eau, la valorisation de l’eau comme ressource économique et la répartition de cette ressource, et ce de façon à concilier et à satisfaire les différents usages, activités ou travaux liés à l’eau (source d’après le ministère de l’environnement et l’AFB).

Infiltration

Inondation

C’est une submersion par des eaux douces ou salées d’un territoire généralement hors d’eau. Cette submersion peut se faire lentement ou brutalement avec une fréquence de retour de l’événement variable (crue biennale, décennale, vicennale, centennale…) (source bassin de l’Arques).

Insectes

Lit

 Partie généralement située en fond de vallée dans laquelle s’écoule un courant d’eau sous l’effet de la gravité. En fonction du débit, on distingue le lit d’étiage, le lit mineur, le lit moyen, le lit de plein bord et le lit majeur (source AFB).

Lit majeur

Lit maximum qu’occupe un cours d’eau dans lequel l’écoulement ne s’effectue que temporairement lors du débordement des eaux hors du lit mineur en période de très hautes eaux (en particulier lors de la plus grande crue historique). Ses limites externes sont déterminées par la plus grande crue historique. Le lit majeur du cours d’eau permet le stockage des eaux de crues débordantes. Il constitue également une mosaïque d’habitats pour de nombreuses espèces. Cet ensemble d’habitats est aussi appelé « annexes hydrauliques » (source d’après le ministère de l’environnement et l’AFB).

Milieu naturel

Territoire plus ou moins vaste et sauvage qui présente un intérêt biologique, écologique ou paysager, et qui nécessite des mesures de protection adaptées. Un milieu naturel est constitué d’une multitude d’habitats imbriqués les uns dans les autres (source d’après Syndicat mixte Calvados littoral espaces naturels).

Nourrir

(Intégration au lexique à venir)

Odonates

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Oiseaux

(Intégration au lexique à venir)

Origine

(Intégration au lexique à venir)

Papillons

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Patrimoine

(Intégration au lexique à venir)

Plateau

 Surface plane ou faiblement accidentée d’origine structurale ou érosive, où les cours d’eau sont encaissés (à la différence d’une plaine) (source le Larousse).

Pluie

Précipitation d’eau atmosphérique sous forme de gouttes liquides (source le Larousse). 

Poissons

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Refuge

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Remontée

(Intégration au lexique à venir)

Ripisylve

Le terme de ripisylve provient du latin « ripa » la rive et « sylva » la forêt. Il englobe l’ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau. Cette ripisylve maintient un grand nombre de fonctions importantes pour la rivière.

Ruissellement

Sédiment

Ensemble des matériaux (galet, gravillons, sables) apportés et déposés par les eaux courantes, spécialement lors de crues, dans les plaines d’inondation (source AFB).

Sol

Le sol est le support de la vie terrestre. Il résulte de la transformation de la couche superficielle de la roche-mère, la croûte terrestre, dégradée et enrichie en apports organiques par les processus vivants. Hors des milieux marins et aquatiques d’eau douce, il est ainsi à la fois le support et le produit du vivant. Le sol est une interface entre biosphère et lithosphère. La partie du sol spécialement riche en matière organique se nomme l’humus (source Wikipédia).

Solidarité

Sentiment d’un devoir moral envers les autres membres d’un groupe, fondé sur l’identité de situation, d’intérêts : Agir par solidarité (source Larousse).

Talweg

Ligne de fond d’une vallée. Dans une vallée drainée, le talweg est le lit du cours d’eau (source d’après l’AESN).

Territoire

Vallée

C’est une dépression géographique généralement de forme allongée et façonnée dans le relief par un cours d’eau (vallée fluviale) ou un glacier (vallée glaciaire). Un espace en forme de vallée, mais de taille modeste est dit vallon. Les vallées peuvent être classées selon leur origine (terrestre, lunaire, martienne, etc.) et selon leur coupe transversale :

  • Vallée fluviale en gorge ou en canyon, façonnée par une érosion fluviale marque,
  • vallée fluviale en « V », façonnée par une érosion pluviale sur ses versants,
  • Vallée glaciaire en « U » ou « en auge », modelée par l’érosion glaciaire,
  • Vallée tectonique, formée par le mouvement de deux plaques tectoniques ;
  • Vallée sèche, vallée qui a un écoulement non permanent (la plupart du temps, il n’y a pas d’eau).

Zone tampon

C’est un espace qui permet d’atténuer les effets négatifs sur le milieu naturel en protégeant la qualité de l’eau, en constituant une réserve de biodiversité ou en écrêtant les inondations. Il peut être de différentes natures (haie, ripisylve, bande enherbée, mare, zone humide….).

 

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